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kaleidoscope
Le jeu serait de déterminer oú commence le 'je'. Comme j'aime assez ton style et que les pistes bien brouilllées sont difficiles à suivre, je préfére me laisser porter par ces mots.
J'excelle à faire principalement rien du tout.
troll | 4/10/2009
laisse-toi porter!
fais la planche
fleurdatlas | 4/10/2009
Il y a des moments où je ne suis plus certaine de lire une fiction tant cela colle à ce qui se passe autour de nous ou tout au moins ce qui pourrait se passer demain...
En tout cas, je reste admirative devant la conception de ce roman et sa structure.
AURORA | 4/10/2009
>TROLL, évidemment, bien entendu, le "je" et ce "jeu" de l'écriture
olé!
le jeu de la reine!
bref Hazzel, Avigaïl, Itzia, TAna, Maïalen (toutes les femmes héroïnes de ce roman) sont issues du même "moule", même si Itzia est une occupante du sol plus ancienne que les autres issues de l'immigration du X ème ou fin XV ème siècle lorsque des décrets ont chassé les juifs d'Espagne en 1492 et du Portugal en 1496, ou issues de la diaspora italienne au XX.
Elles ont grandi dans les mêmes régions, ont fréquenté les mêmes "bahut", suivi les mêmes études dans les mêmes universités et sont retournées vivre le quotidien dans leur village jusqu'à ce qu'un "appel" plus profond et personnel retentisse pour chacune d'elle: Itzia défendre "ses" langues, Avigaïl défendre la liberté par la musique et la fête, Hazzel défendre la liberté par ses mots et ses engagements paraissant contradictoires: l'armée et une organisation pacifique internationale.
C'est la faute à son père qui lui a seriné sur tous les tons" Si vis pacem, para bellum: Si tu veux la paix, prépare la guerre; Si vis pacem, para iustitiam: Si tu veux la paix, prépare la justice"
Elle n'a pas choisi ni fait dans le détail, elle a foncé sur tous les fronts, généreuse-trop- comme dans tout ce qu'elle fait et vit.
Tana l'appel de la "nature", mais en labo principalement, et Maïalen, l'appel de la révolte et de refus du système pour en profiter par derrière tout de même!
Chacune at trouvé "sa" solution et sa porte de sortie. Tana est la première "victime" ou icône du "système".

Elles vivent on ne peut davantage dans leur contexte.
Et les aventures qu'elles mènent et vivent sont contextuelles (bien que largement fictivisées dans cette autofiction).

>Alors AURORA, revenons à l'autroproduction opposée à la production "offerte" sous les strass par les géants de la production mondiale.
Il est deéjà arrivé à des groupes de se faire brûler les ailes jusqu'à la dissolution et la disparition totale des groupes qui auraient dû connaître la gloire par ce biais.
Pourquoi? facile: les buts , les moyens, et les contraintes de marché, de promotion, de programmation imposés par les "grands" marchands de la planète sont à l'opposé du fonctionnement et de la réussite et de l'efficacité de groupes comme celui dont je parle ici.
La sagesse de XTG, c'est d'avoir enfourché le bon "dada" au moment où les fans réclamaient des supports médiatiques pour conserver des souvenirs, et d'avoir conservé ce cap malgré le chant des sirènes. Ils ont d'autant plus affirmé leur supprémacie (fictive puisque fiction, hein?) que d'autres grands groupes n'avaient pas supporté le choc du "bide" de la grande production.

Pas d'intermédiaire permet de conserver des prix compétitrifs (il faut vivre aussi et faire donc des bénefs) lorsque des fans ont fait des centaines, parfois des milliers de km pour venir à un concert, qu'ils ont déboursé l'essence ou le billet de transport, le logement, la bouffe, les à-côtés, le prix du billet de concert, s'ils sont sûrs d'avoir un CD ou un DVD autour de 10 euros, qu'est-ce que 10 euros de plus ou de moins au milieu de tout ça, ils vont l'acheter, et pour le fun avec leurs téléphones portables, au mieux et au plus, ils prendront quelques photos, un bout de concert de 1 minute 30 diffusé sur youtube aussitôt au son hyper merdique et à l'image cahotante, mais c'est beau parce que cx'est "live", et puis voilà, en fait ils vont profiter à plein du concert, ils ne vont pas "pirater" d'une manière quelconque, à quoi bon?

Seulement voilà! tout ça ne met pas un centime dans la pauvre sébille de la haute finance mes amis!

Et si l'on connaît des remèdes à la crise ou à des crises, ben non quoi!
les utiliser et les populariser pour permettre à l'entreprise individuelle de progresser et d'assainir les pratiques scélérates, ben non, vous n'y pensez pas! malheureux!
fleurdatlas | 4/10/2009
Pour tout ce qui est purement considérations économiques plus générales et larges, je passerai la parole à mon cher Djam, expert en analyses économiques, donc suite au prochain com
fleurdatlas | 4/10/2009
Voilà Djam vient de me faire passer trois "notes" que je vais bloguer ici même en notes spéciales, ça fera un petit "break" pour le chemin de la mandragore, parce que s'il y a bien un blog que l'on fait ensemble lui et moi, c'est Kaleidoscope.

je poste ici en com la partie qui concerne le sujet dont je parle: la petite entreprise (ici de production de spectacles et supports médiatiques) et les contraintes de production

"ENTREPRENDRE

Le travail des entreprises de petite taille, et de celles qui évoluent dans un domaine spécifique, s'est progressivement trouvé entravé par de nouvelles règles contraignantes. Ces règles, sous couvert de progrès thechnique, d'hygiènne, ou autre, sont difficilement applicables voire inapplicables, causant des difficultés parfois insurmontables aux petites entreprises, jusqu'à leur disparition .
Dans le domaine des métiers spécifiques, activités très ciblées s'adressant à une clientelle particulière, les difficultés sont venues depuis une quinzaine d'années environ, de financiers en quête de nouvelles entreprises à conquérir, ou de grandes entreprises cherchant de nouveaux marchés .
En voyant une clientelle fidèle, certains ont pensé pouvoir capter un marché lucratif semblable à celui de la grande industrie ou de grande distribution. Il n'en est rien, car il s'agit le plus souvent de produire en tenant compte de fortes exigences de la clientelle, avec souvent de nombreuse références produites parfois en petites quantités, contrairement aux produit de grande distribution . En imposant à ces entreprises les mêmes critères qu'aux grandes, on a non seulement tué ces entreprises, mais aussi perdu le marché, car la clientelle n'ayant pu être normalement servie s'est "évaporée" malgré un marché encore demandeur (propos entendus à la foire de NUREMBERG en février 2009 !). C'est ainsi que l'on tue une activité porteuse d'emplois qui faisait son bonhomme de chemin, mais ce n'est pas du goût du grand capital qui veut donner la meme sauce à tout le monde à l'époque de l'argent roi et maitre . Je croyais que l'argent était, avant tout un bon serviteur, excusez-moi j'ai du me planter!" Djam - le 2009-04-10 à 15h42 (heure locale)


l'intégralité des trois petites notes de Djam sur le sujet "entreprises" se trouve ici:
http://kaleidoscope.karmaos.com/post/169
fleurdatlas | 4/10/2009
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