Réalité
fleurdatlas | 16
| 10/17/2007
On écrit pour soi. Ensuite si c'est partagé tant mieux. Sinon ça le sera peut-être plus tard.
Il faut d'abord faire ce qui nous touche nous, c'est signe de durabilité.
Il faut d'abord faire ce qui nous touche nous, c'est signe de durabilité.
Tu es frappée il me semble d'une part de la cruauté inhérente au virtuel. Je l'ai comparé au vide, ou au désert, plus d'une fois. J'ai aussi comparé le fait d'écrire à un miroir. Donc, ces deux choses associées nous disent que par moments, ce que nous disons reflète non pas le vide que l'on est, individuellement, ce n'est pas un jugement sur soi qu'il faut en tirer, mais le vide de quelque chose de collectif qui nait à grand peine, et lentement.
Le fait que l'on survive communautairement à la mort de ce qui nous reliait est déjà une belle victoire.
Pleurer longtemps solitaire mène à quelque chose ( R. Char )
On n'est pas vraiment là mais tu n'es pas tout à fait toute seule non plus...
Tempérance...
Keep cool... :)
Le fait que l'on survive communautairement à la mort de ce qui nous reliait est déjà une belle victoire.
Pleurer longtemps solitaire mène à quelque chose ( R. Char )
On n'est pas vraiment là mais tu n'es pas tout à fait toute seule non plus...
Tempérance...
Keep cool... :)
Etre avide c'est être en vie envie en visibilité envisagée en vie quoi ;)
aucune utilité, c'est vite dit!
j'a i decide de ne plus me resoudre a cela...pour ne plus a en avoir mal...meme si la vie profite de moi, j'apprends maintenant a en jouir:)
> acrerune, j'aurais peut-être pu écrire le pire du pire, ou le meilleur du meilleur, ou le cliché du cliché d'ailleurs! ou le moins souhaitable du moins souhaitable, ou le plus idiot du plus idiot, ou
mais oui mon humeur était ainsi donc billet d'humeur, je ne me situe pas dans une grande lignée d'éditorialiste talentueux et originaux, en fait je redécouvre le monde! et tout ce qui en découle
je recommence tout comme un bébé, celà c'est ma réalité, et souvent je m'ennuie dans la cour des moyens, alors dans celle des grands!
ma réalité est celle d'une personne qui depuis 6 ans tente de tout réapprendre, parce que l'une de mes maladies m'avait rendu incapable d'être autre chose qu'un légume aux neurones déconnectés les uns des autres
je refais le monde en moi, jour après jour avec tous ces chaos et ses cahots, je suis un K! :))
mais oui mon humeur était ainsi donc billet d'humeur, je ne me situe pas dans une grande lignée d'éditorialiste talentueux et originaux, en fait je redécouvre le monde! et tout ce qui en découle
je recommence tout comme un bébé, celà c'est ma réalité, et souvent je m'ennuie dans la cour des moyens, alors dans celle des grands!
ma réalité est celle d'une personne qui depuis 6 ans tente de tout réapprendre, parce que l'une de mes maladies m'avait rendu incapable d'être autre chose qu'un légume aux neurones déconnectés les uns des autres
je refais le monde en moi, jour après jour avec tous ces chaos et ses cahots, je suis un K! :))
Une fleur pour Fleur
un texte si petit soit-il dépasse son auteur. Pourtant à l'aune de ce que tu expliques... je suis moins véhément.
un texte si petit soit-il dépasse son auteur. Pourtant à l'aune de ce que tu expliques... je suis moins véhément.
>cosmose, oui écrire pour soi, ok, je le fais depuis longtemps, je ne sais pas ce que ça donne vraiment!
mais c'est d'habitude ce que je fais
sur "vox" où je suis allée en transit comme beaucoup, je voulais écrire pour quelqu'un une histoire, mon mari m'a rejointe dans l'aventure et c'est ensemble que nous l'avons écrite, avec beaucoup de plaisir, de jouissance pourrait-on dire!
elle était en épisodes, quelqu'un d'autre est venu me dire (javais mis "à suivre?"): je nous souhaite la suite
donc nous avons continué à bloguer la suite, mais nouqs avons eu très peu de coms une parfois et aucune ensuite, nous avons adressé des invites la personne qui avait semblé manifester un quelconque intérêt, pas de visite, ou du moins aucun signe visible de son passage, tous les épisodes ont été blogués, mais la moitié sont restés à l'état de "brouillon" c'est-à-dire non publiés
les textes étaient courts chaque fois et les épisodes? au nombre de 11 si je me souviens bien.
J'ai reblogué intégralement cette histoire sur kaleidoscope justement, elle s'appelle: "l'homme au chapeau mou" et son lien se trouve dans la colonne à gauche, si ça tente quelqu'un un jour, c'est mieux de partir de son début à savoir la note:
http://kaleidoscope.karmaos.com/post/24
il y a un peu plus de deux ans, en mai 2005, j'écrivais un conte "puichor" que je bloguais en juin sur elguijaronegro, vinrent s'adjoindre beaucoup d'autres textes, et celà donna finalement un blog entier: tahira2 où ils sont tous rassemblés et que je suis entrain de rebloguer sur karmaos, une partie est déjà bloguée sur UNDUSTRES de karmaos et dans cette partie il s'agit de coécriture également
eh bien aujourd'hui qq1 s'est interessé à Puichor, me demandant où l'on pouvait trouver ce livre, j'ai répondu que c'était le net mon support, je n'en ai pas d'autre, je n'en ai pas voulu ni choisi d'autre à tout ce que je produis
mais c'est d'habitude ce que je fais
sur "vox" où je suis allée en transit comme beaucoup, je voulais écrire pour quelqu'un une histoire, mon mari m'a rejointe dans l'aventure et c'est ensemble que nous l'avons écrite, avec beaucoup de plaisir, de jouissance pourrait-on dire!
elle était en épisodes, quelqu'un d'autre est venu me dire (javais mis "à suivre?"): je nous souhaite la suite
donc nous avons continué à bloguer la suite, mais nouqs avons eu très peu de coms une parfois et aucune ensuite, nous avons adressé des invites la personne qui avait semblé manifester un quelconque intérêt, pas de visite, ou du moins aucun signe visible de son passage, tous les épisodes ont été blogués, mais la moitié sont restés à l'état de "brouillon" c'est-à-dire non publiés
les textes étaient courts chaque fois et les épisodes? au nombre de 11 si je me souviens bien.
J'ai reblogué intégralement cette histoire sur kaleidoscope justement, elle s'appelle: "l'homme au chapeau mou" et son lien se trouve dans la colonne à gauche, si ça tente quelqu'un un jour, c'est mieux de partir de son début à savoir la note:
http://kaleidoscope.karmaos.com/post/24
il y a un peu plus de deux ans, en mai 2005, j'écrivais un conte "puichor" que je bloguais en juin sur elguijaronegro, vinrent s'adjoindre beaucoup d'autres textes, et celà donna finalement un blog entier: tahira2 où ils sont tous rassemblés et que je suis entrain de rebloguer sur karmaos, une partie est déjà bloguée sur UNDUSTRES de karmaos et dans cette partie il s'agit de coécriture également
eh bien aujourd'hui qq1 s'est interessé à Puichor, me demandant où l'on pouvait trouver ce livre, j'ai répondu que c'était le net mon support, je n'en ai pas d'autre, je n'en ai pas voulu ni choisi d'autre à tout ce que je produis
>blownblue, la cruauté du net, oui...
si tu savais quelle fut la cruauté du monde avec moi depuis ma naissance et depuis ma maladie, si tu savais comme j'ai trouvé douce cette "cruauté" par rapport à celle vécue au jour le jour dans mon entourage , mon mileu naturel!
oui je me réjouis de cette victoire qui fait que nous ne disparaissons pas, que cette plateforme nous réunit à nouveau, j'en suis heureuse, nous avons tous beaucoup à faire pour que nos blogs soient présentables et nous nous cherchons beaucoup pour la plupart.
Je suis plus fatiguable que d'autres en raison de mon récent passé, et j'ai pas mal d'échéances en ce moment, cool, je voudrais bien le rester!
je vais partir 15 jours là bientôt pourune semaine de concours musicaux, et pour quelques jours de rassemblement internationnal de choeurs. J'ai énormément de travail promis en plan, et je n'arrive pas à rassembler temps et courage pour venir à bout de l'ouvrage, il m'est difficile de courir plusieurs lièvres à la fois, et de plus en plus!
se réinstaller ici n'était pas prévu si c'était cependant prévisible à plus ou moins longue échéance
oui cool, je ne sais pas si j'y arriverai un jour à part pendant mes trois à quatre mois d'estive et de non-net par an!!! merci pour tes encouragements...
si tu savais quelle fut la cruauté du monde avec moi depuis ma naissance et depuis ma maladie, si tu savais comme j'ai trouvé douce cette "cruauté" par rapport à celle vécue au jour le jour dans mon entourage , mon mileu naturel!
oui je me réjouis de cette victoire qui fait que nous ne disparaissons pas, que cette plateforme nous réunit à nouveau, j'en suis heureuse, nous avons tous beaucoup à faire pour que nos blogs soient présentables et nous nous cherchons beaucoup pour la plupart.
Je suis plus fatiguable que d'autres en raison de mon récent passé, et j'ai pas mal d'échéances en ce moment, cool, je voudrais bien le rester!
je vais partir 15 jours là bientôt pourune semaine de concours musicaux, et pour quelques jours de rassemblement internationnal de choeurs. J'ai énormément de travail promis en plan, et je n'arrive pas à rassembler temps et courage pour venir à bout de l'ouvrage, il m'est difficile de courir plusieurs lièvres à la fois, et de plus en plus!
se réinstaller ici n'était pas prévu si c'était cependant prévisible à plus ou moins longue échéance
oui cool, je ne sais pas si j'y arriverai un jour à part pendant mes trois à quatre mois d'estive et de non-net par an!!! merci pour tes encouragements...
>lysp, être en vie j'en jouis depuis que j'ai décidé de n'être pas un légume et de m'en donner les moyens
je suis avide de vrais contacts, malgré ce monde virtuel ici
je suis avide de vrais contacts, malgré ce monde virtuel ici
>selva, et almerys en écrivant ceci, je repensais à mes jours en hôpital psy, lorsque nous déambulions dans les couloirs, être réveillés à 6 h du mat, petit dèj et médocs, toilette en vitesse, on est plusieurs par chambre et la seule douche, on y va à tour de rôle, avec le suivant qui gueule parce qu'on est pas assez vite sorti. Ensuite l'attente dans la chambre à écouter l'autre qui vous parle de sa vie, de ce qu'il a comme bribes de vie, en fait ce qu'il a de plus cher, de plus précieux, puis voir le personnel qui parle de vous comme de choses, et qui se gausse, être incapable de leur répliquer quoi que ce soit, attendre encore, toujours dans la chambre, que les médecins passent, sortir dans le couloir lorsque c'est pour l'autre la consultation, errer dans les couloirs, dans le parc, manger son plateau repas devant la fenêtre, ces fenêtres qui ressemblent à celle des casernes ou des lycées fin XIX ème siècle, essayer de faire une sieste, vite dérangée par l'arrivée de personnel soignant, je vais arrêter ce tableau.
Et passer à un autre: la maison de retraite où les grabataires passent leurs jours, du lit au fauteuil et du fauteuil au lit, regardant par les baies la course du soleil qui rythme leurs journées presque toute semblable
inutilité à leur propre yeux souvent, invisibilité au reste de la société, et pourtant, certains d'entre eux, intérieurement, tiennent la vie pour merveilleuse et valant la peine d'être vécue
lorsque je n'étais rien qu'un légume, j'aimais la vie follement, je l'ai toujours aimée et je l'aime toujours
voilà ce que je peux dire
je ne raisonne pas en terme de revanche, d'amertume
mais en terme d'amour
même si la vie ne me donne rien ou peu, je l'aime, ma jouissance est là
dans le fait de l'aimer et d'aimer ceux qui la risquent avec moi
c'est tout celà que je voulais exprimer à travers ces quelques mots posés ce soir ici sur kaleidoscope
merci d'être venu parler et écouter
oui acrerune, merci à toi pour ce que tu as ajouté
Et passer à un autre: la maison de retraite où les grabataires passent leurs jours, du lit au fauteuil et du fauteuil au lit, regardant par les baies la course du soleil qui rythme leurs journées presque toute semblable
inutilité à leur propre yeux souvent, invisibilité au reste de la société, et pourtant, certains d'entre eux, intérieurement, tiennent la vie pour merveilleuse et valant la peine d'être vécue
lorsque je n'étais rien qu'un légume, j'aimais la vie follement, je l'ai toujours aimée et je l'aime toujours
voilà ce que je peux dire
je ne raisonne pas en terme de revanche, d'amertume
mais en terme d'amour
même si la vie ne me donne rien ou peu, je l'aime, ma jouissance est là
dans le fait de l'aimer et d'aimer ceux qui la risquent avec moi
c'est tout celà que je voulais exprimer à travers ces quelques mots posés ce soir ici sur kaleidoscope
merci d'être venu parler et écouter
oui acrerune, merci à toi pour ce que tu as ajouté
Fleur> Je t'ai laissé un petit mot là:
http://auroraweblog.karmaos.com/post/1542
http://auroraweblog.karmaos.com/post/1542
etre là...c'est formidable...oui on y croi tous....
=)
=)
mais OUIOUOIUOUI
ETRE LA, où, mais LA: SUR KARMAOS bon sang c'est FORMIDABLE indeed
et on y croît tous!
ETRE LA, où, mais LA: SUR KARMAOS bon sang c'est FORMIDABLE indeed
et on y croît tous!
@ Aurora: pour moi, les liens sacrés sont ceux de l'amitié!
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Allons allons, ce texte à la sauce "je ne sais qu'une chose c'est que je ne sais rien, et la vie est une chienne qui mérite d'être caressée" n'est même pas un billet d'humeur, tant il est cliché... tu ne peux pas n'avoir aucune utilité, efficacité, (l)/visibilité, la preuve nous sommes là et te voyons/lisons...